Ce jour, mardi 30 août 2011, une fouille de sauvegarde archéologique a débuté sur le chantier d'extension de la préfecture à Dzaoudzi. Elle réunit divers archéologues de l'île ou de passage, sous l'autorité d'Édouard Jacquot, archéologue de la DRAC.
Ce jour, mardi 30 août 2011, une fouille de sauvegarde archéologique a débuté sur le chantier d'extension de la préfecture à Dzaoudzi. Elle réunit divers archéologues de l'île ou de passage, sous l'autorité d'Édouard Jacquot, archéologue de la DRAC.
l’exploration de la stratigraphie se poursuit: plusieurs niveaux de circulation sont apparus, inter-coupés de phases de fort colluvionement où les rejets anthropiques sont très faibles par comparaison aux couches postérieures (durant cette période «d’activité» du rempart, les villageois jetaient leurs rejets au-delà du mur, dans les dépotoirs extérieurs qui pour la même époque fourniront davantage d’artefacts).
Ces colluvions, épaisse couche terreuse contenant très peu de rejets anthropiques sont peut-être les traces de plusieurs épisodes cycloniques avec coulées de boue.
Une couche de mortier de chaux, mise au jour au pied du rempart, fournit un premier niveau de construction (ou de rénovation).
Suite à une série de problèmes techniques (appareil photo HS, panne du réseau internet faisant de Mayotte l’allégorie de la fracture numérique...), il n’a pas été possible d’enrichir «au jour le jour» le journal de la fouille archéologique à Acoua.
Aperçu de la zone fouillée ces dernières semaines. photos Pauly 2011
Ces dernières semaines de fouille n’en n’ont pas été pour le moins riches en découvertes: la poursuite du sondage a permis d’atteindre les niveaux archéologiques du XIIIe siècle, avec comme éléments de datation relative plusieurs fragments de marmites en chlorite-schiste exportées jusqu’au XIIIe siècle depuis le nord-est de Madagascar.
Les tessons «locaux» rencontrés appartiennent à la phase tardive de la tradition culturelle Hanyoundrou (XIe-XIIIe siècle), avec néanmoins des décors particuliers (avec impression d’ongle, chevrons, incisions rappelant le motif en arca lui-même totalement absent de cette série typologique).
Tessons Hanyoundrou tardifs (ou pré-Acoua): décor composé d’impressions d’ongle, de deux courbes évoquant les motifs caractéristiques de la période «archaïque». Photos Pauly 2011
Fragment de marmite (ici probablement le bord d’un couvercle) en chlorito-schiste (ou stéatite), importé du nord-est de Madagascar jusqu’au XIIIe siècle. Photo Pauly 2011
La grande nouveauté est la présence d’outils lithiques associés à ces niveaux: il n’est pas rare, à la fouille, de s’interroger sur tel ou tel éclat de basalte ou de phonolithe présentant accidentellement l’apparence d’un outils en pierre taillée. Mais le doute n’est plus permis ici depuis la découverte d’une lame retouchée et des galets «pierre à aiguiser» portant des traces d’usure particulières. Cette découverte prouve que l’industrie lithique loin d’être cantonnée à une période très ancienne, était encore employée couramment à cette époque, en parallèle avec l’outillage en fer ici suggéré par la présence de pierres à aiguiser.
À gauche: lame en pierre sur phonolithe avec façonnage sur une arrête, probable usage comme «couteau à écorcer». À droite: détail du tranchant. photos Pauly 2011
À gauche, galet retrouvé en stratigraphie (niveaux XIIIe siècle), probable outil de façonnage des céramiques. À droite, autre galet mais avec traces d’usures sur les bords: probablement utilisé comme pierre à aiguiser. photos Pauly 2011
En outre, le chantier a reçu la visite d’une journaliste de Mayotte Hebdo. Une double page est parue dans le journal du 15 juillet.
L'îlot de Mtsamboro est réputé pour sa très grande plage «mtsanga antakoudja», au fond d'une vaste crique, au côté sud de l'îlot. C'est surtout une vaste zone de culture réputée pour ses agrumes où viennent travailler les habitants des villages de la commune de Mtsamboro.
Plusieurs petits sites archéologiques y sont connus. Il s'agit de campements saisonniers (tobé) où séjournaient quelques jours les cultivateurs lorsqu'ils se rendaient sur l'îlot. Le tobé moderne, à l'ouest de la grande plage reflète cette ancienne réalité que les barques à moteur ont rendu désuète.
L'accès à l'eau douce a toujours posé problème. Un puits permet d'atteindre la nappe d'eau saumâtre. Ailleurs, des petits dispositifs utilisant la forme naturellement creuse de certains rochers étaient employés pour récupérer l'eau de pluie. Vivre et cultiver sur l'îlot n'est donc pas chose facile, et sa mise en valeur agricole traduit le besoin croissant de terres agricoles facilement accessibles. Dater les anciens établissements humains sur l'îlot est donc un moyen d'identifier les époques où les besoins en terre se sont fait sentir. C'est révéler les périodes de croissance démographique de la Grande Terre.
Parmi ces anciens campements, le plus ancien est un abri sous roche remarquable, découvert il y a quelques années lors d'une prospection archéologique (2007):
L'intérêt de ce site réside dans la bonne conservation des vestiges où à la manière des "abris sous roche" préhistoriques d'Europe, les occupants ont accumulé devant l'entrée de l'abri leurs rejets culinaires et des tessons de céramique, formant ainsi un dépotoir.
Les tessons découverts dans ce dépotoir, datés pour les plus anciens de la tradition Hanyoundrou, permettent de repousser, au mois, au XIIIe siècle le début de l'occupation de ce campement, qui se poursuit jusqu’au XVIIe siècle. C’est donc entre le XIIIe et XVIIe siècle, puis plus récemment à partir du XIXe siècle, que les habitants de la Grande Terre ont eu besoin d’atteindre l’îlot, éloigné de 6 km de la Grande Terre, pour le mettre en valeur et établir des campements saisonniers. Ce site présente donc un grand intérêt pour connaître les évolutions démographiques connues par Mayotte: un essor démographique conduit dès l’époque médiévale à la mise en valeur agricole de l’îlot, puis au cours des troubles du XVIIIe siècle qui voient le début du déclin démographique de Mayotte, l’îlot n’est semble-t-il plus cultivé, pour l’être à nouveau au XIXe et XXe siècle.
vue des cultures environnantes depuis le sommet du rocher sous lequel se situe l'abri sous roche.
M.Pauly
Le chantier s'est poursuivi ce jour par le dégagement d'une partie de la porte. les niveaux du dépotoir extérieur au rempart sont constitués d'un sol rubéfié, très fin, avec des "loupes" cendreuses. L'hypothèse d'une zone de vidange de foyers n'est pas privilégiée car le sol rubéfié garde d'importantes traces de chauffe correspondant à un incendie. Ces traces d'incendie sont observées sur la totalité de la zone de fouille, à l'extérieur du rempart. Des rejets alimentaires et des tessons de céramique continuent d'être exhumés en quantité de cette unité stratigraphique. Tout le mobilier archéologique n'a pas encore été étudié, mais il semble, par les tessons de céramique locale provenant de cette unité stratigraphique où il n'a pas été découvert de décombres du rempart, que les XIVe-XVe siècles (tessons de tradition Acoua) correspondent à l'ultime période d'existence du rempart. Le remaniement de la porte du rempart observé semble avoir eu lieu lors de cette phase tardive.
Si cette hypothèse chronologique est vérifiée (un prélèvement de charbon piégé dans les maçonneries de la porte tardive permettra une datation de sa construction par analyse RC14), il est possible d'envisager que la restauration de la porte du rempart au XIVe-XVe siècle soit contemporaine de l'apparition des grandes demeures aristocratiques dans le quartier des notables étudiées entre 2005 et 2008. Dans ce cas, cette reconstruction de l'accès au village appartiendrait à un programme urbanistique cohérent visant à imposer la marque d'une nouvelle organisation politique, celle de la chefferie fani où un clan s'est accaparé le pouvoir politique autrefois détenu par la communauté villageoise. La nouvelle entrée fortifiée du village, tout comme ces grandes habitations en pierre, servant à magnifier ce pouvoir.
sol rubéfié (niveaux XVe siècle du dépotoir)
La destruction du rempart se déroulerait au XVe siècle, ce qui correspond à un contexte politique particulier: c'est l'époque où certains chefs appelés fani imposent leur autorité sur des portions de l'île (on pense au fani de Mtsamboro, présenté par les chroniques comme le "cheik" de tout le pays, avant l'établissement du sultanat par les princes shirazi) ou encore, à l'établissement du sultanat shirazi dans les dernières années du XVe siècle. Dans les deux cas, la destruction du rempart serait le fait d'une conquête, mettant symboliquement un terme à l'indépendance des fani d'Acoua.
Ce qui est troublant, c'est que les chroniques ne mentionnent pas l'existence d'Acoua qui était pourtant un site de taille importante, alors même que Mtsamboro est resté dans les mémoires grâce à l'alliance de son fani avec les premiers shirazi. Est-ce parce que le fani d'Acoua fut vaincu par son voisin de Mtsamboro (la tradition villageoise garde le souvenir de conflits entre les deux villages) lorsque celui-ci voulut s'imposer sur les autres fani? ou bien est-ce la conséquence du fait que le fani d'Acoua refusant l'autorité nouvelle des shirazi fut vaincu militairement?
Le lendemain, les plus courageux (Dimanche matin oblige) s'étaient donnés rendez-vous pour poursuivre le chantier:
M.Pauly
Samedi 14 et dimanche 15 mai, la fouille a été reprise, après une interruption le week-end dernier.
Aperçu de la fouille, avec vestiges de l'enclos urbain médiéval
La fouille des stratigraphies du rempart (sur une superficie totale de 32 m2) a été poursuivie: la céramique découverte, de tradition Acoua tardive et Tsingoni ancien, associée aux décombres arrachés au rempart, fournit le XVe siècle comme indication chronologique de la période de destruction du rempart.
Poterie de tradition «Acoua tardive» (XVe siècle)
Deux surprises ont accompagné ces journées de fouille:
premièrement, la découverte d’un massif maçonné plus ancien que les structures de la porte du rempart et qui semble être les arases d’une première porte qui aurait été réaménagée au XVe siècle (chronologie à vérifier). Ces deux étapes de constructions expliquent le décrochement observé par le tracé du rempart: à une éventuelle porte en chicane, a succédé une porte plus imposante avec une probable toiture plate, recouverte d’un enduit de chaux dont certains éléments ont été retrouvés dans les décombres.
Maçonneries du rempart: élévation conservée des piédroits de la porte (fruit d’une restauration de la porte de l'enclos urbain au XVe siècle?) et arases d’une première phase de construction (porte initiale XIe-XIIe siècle).
Enfin, dans ces niveaux du XVe siècle, un tesson portant un décor inédit à Mayotte a été découvert. Il s’apparente à la culture tranovato du sud de Madagascar (régions de l'Anosy et de l'Androy).
C’est le deuxième témoignage, découvert à Acoua, de contacts entre la grande île et Mayotte: un tesson du XVe siècle similaire aux traditions des échelles antalaotra du XVe siècle avait été découvert en 2006. Cette nouvelle découverte atteste de liens commerciaux avec le sud de Madagascar pour la même époque.
En de nombreux endroits, la fouille commence à faire apparaître une couche homogène, riche en céramique de tradition «Acoua» (XIVe siècle) et très rubéfiée (trace d’incendie). Cette couches, vierge de décombres du rempart est celle qui précède le début de la phase de destruction du rempart.
En outre, les récoltes de tessons et de déchets alimentaires représentent déjà plusieurs kilogrammes. Ils indiquent pour ces niveaux du XVe siècle et ultérieures une grande variété alimentaire: poissons, coquillages, volaille, petit bétail (ovins et caprins) et zébus sont très abondants, ce qui répond parfaitement aux descriptions de l'île pour les XVe-XVIIe siècles, où l'abondance des productions agricoles permettait des surplus qui participaient aux échanges commerciaux.
On s'étonnera de l'absence des importations attendues pour cette époque (porcelaine chinoise Ming, "bleu et blanc"), fait déjà observé lors de la fouille du quartier des notables.
Cette semaine, des travaux de la compagnie des eaux (SOGEA) sur le site Acoua-Agnala-Mkiri, ont été accompagnés par la réalisation d'une tranchée. Celle-ci, réalisée sur la route actuelle traversant le site, a fait apparaître des vestiges archéologiques, notamment une portion des maçonneries du rempart. Cette découverte fortuite atteste de la bonne conservation des vestiges archéologiques à seulement une dizaine de centimètre sous la route.
Déjà, il y a quelques mois, la même équipe de la SOGEA exhumait des squelettes aux abords de la mosquée du XIVe siècle (mais aucun suivi archéologique n'avait pu être réalisé).
À gauche de la tranchée de la SOGEA où l'on distingue les canalisations d'eau, apparaissent les couches archéologiques avec, au coin gauche de la tranchée, les maçonneries du rempart du XIe siècle.
M.Pauly
À Mayotte, la production de chaux est en grande partie consécutive aux techniques de construction en pierre maçonnée. Toutefois un premier usage de la chaux pour la consommation de bétel ou le calfatage des navires est attesté dès le XIe siècle grâce au four de Bagamoyo étudié par Cl.Allibert et A. Argant. Les coquillages servaient de matière première pour la finesse de la chaux ainsi obtenue. J.S. Leigh observe encore cette technique au nord ouest de Madagascar au début du XIXe siècle.
La production en grande quantité de chaux, destinée à la construction maçonnée apparaît elle-aussi de manière certaine à partir du XIe siècle, et s’est poursuivie jusqu’à une époque très récente, jusqu’à être supplantée par l’importation de sacs de ciments et la réglementation protégeant les récifs coralliens.
La technique ancienne de production de la chaux est aujourd’hui bien connue par l’archéologie qui a pu étudier des zones de productions (Acoua, Tsoha,...) et en dresser un premier inventaire.
La chaux à Mayotte est obtenue par la calcination du corail. Les blocs de corail récoltés sur les platiers madréporiques étaient ensuite fractionnés en fragments de quelques centimètres pour en faciliter la cuisson. Ils étaient ensuite entassés dans des fosses sur lequel un bûcher était entretenu pour atteindre une température de 900 degrés, jusqu’à la cuisson total du calcaire et sa transformation en chaux vive.
On obtenait ainsi une masse poudreuse blanche, la chaux vive, qui était ensuite copieusement arrosée d’eau pour «l’éteindre» ou la «tuer» au risque de se causer des brûlures avec la chaux vive (cela explique pourquoi les zones de production de chaux se situent à proximité de points d’eau douce).
Cette masse pouvait être ainsi conservée plusieurs mois.
Mélangée à du sable ou des gravillons coralliens et de l’eau, elle devenait l’ingrédient essentiel pour la fabrication du mortier de chaux employé comme liant dans la confection des murs maçonnés. La facilité à se procurer du corail à Mayotte pour fabriquer la chaux explique la solidité des maçonneries obtenues où l’on ne lésinait pas sur la quantité de chaux dans la composition des mortiers.
À gauche: exemple de fosse à chaux, vue en coupe (baie d'Acoua), à droite, fragments de corail ayant échappé à la cuisson.
Il apparaît aujourd’hui, grâce à la recherche archéologique, que ce sont les enclos urbains et quelques sépultures qui furent les premières constructions maçonnées à Mayotte au XIe-XIIIe siècle. Puis, à partir du XIVe siècle apparaissent les premières mosquées en pierre, suivies des habitations aisées au XVe-XVIe siècle.
Durant l’époque coloniale, les procédés industriels en usage à Mayotte pour la production du sucre de canne (1850-1950) employaient la chaux pour participer à la décantation du jus de canne. Cela explique la présence de nombreux fours à chaux associés aux vestiges des usines sucrières de Mayotte.
Pour ce deuxième jour de fouille, les maçonneries du rempart ont été entièrement nettoyées de la gangue de terre, faisant apparaître le mortier et les moellons de pierre. L'étude de la séquence stratigraphique a été débutée.
Outre le moblier archéologique habituel, une fusaïole à décor étoilé a été découverte parmi les niveaux superficiels:
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M.Pauly, archéologue
Le chantier archéologique à Acoua a débuté l'après-midi du samedi 23 avril. Martial Pauly, archéologue, et des jeunes lyséens motivés s'étaient donnés rendez-vous pour débuter le défrichage du site et les premiers décapages des maçonneries du rempart du XIe siècle.
Pour ces jeunes enthousiastes à découvrir le passé de leur village, c'était la première fois qu'ils pratiquaient l'archéologique. Très vite, après une visite commentée par l'archéologue expliquant la marche à suivre et l'intérêt historique du site d'Acoua, ils acquérirent les gestes efficaces permettant une fouille méthodique respectant la stratigraphie sous les conseils de l'archéologue. Leurs samedis après-midi sont désormais réservés pour poursuivre le chantier.
Les premières découvertes sont encourageantes: le massif de l'ancienne porte est conservé sur près d'un mètre en élévation alors que le reste de l'enceinte est très arasé: des parties ont subi parfois un fort arrachement, le parement externe du rempart ayant par endroit complètement disparu.
Les récoltes, dans les déblais superficiels, de tessons de céramique commune, de tradition "Acoua", plongent de suite les fouilleurs dans des strates médiévales (XIVe-XVe siècles). Les couches médiévales antérieures (un prélèvement en 2008, réalisé non loin, avait fourni par analyse RC14, la fin du IXe siècle pour le début de l'occupation du site) semblent conservées sur une épaisseur stratigraphique assez prometteuse.
Participants: Ahmed, Mohamed, Bacar, Zainoudine, Said Djibril, Djouraida, Guillaume, Fatima, Faila, Djeïna, Rahima, Line, Inkbal Dine...
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The Society of Mayotte History and Archaeology (SHAM) was founded in 1990. For the last twenty years it has undertaken archaeological researches on the island in close connection with the French National Cultural Authorities (DRAC) and the Centre d'Etude et de Recherches sur l'océan Indien occidental et le Monde Austronésien (formerly CEROI, nowadays CROIMA, INALCO, Paris). Several archaeological sites have already been discovered and studied. Besides, the Society has played a part in the elaboration of the island archaeological map. Its members have published many articles and books.
Key words: archaeological excavations, Comoro Islands, Mayotte island, Indian Ocean, cultural traditions, Swahili and Malagasy civilisations, Austronesian civilisation, history,
mediaeval pottery, stone architecture, Dembeni civilisation, island civilisation, islamisation, shirazi sultanate, islamic civilisation, mediaeval trade, human migrations.
Ce site propose la découverte de la recherche archéologique à Mayotte, facette peu connue de son patrimoine historique, riche d'une occupation humaine attestée dès le VIIIe siècle après J-C.
C'est uniquement l'histoire ancienne ou pré-coloniale de Mayotte, antérieure à sa cession à la France en 1841 qui est présentée ici.