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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:03

La quatrième campagne de fouilles sur le site d’Antsiraka Boira, au nord-ouest de Grande Terre, commune d’Acoua, s'est déroulée en Mai et Juin 2014. 

 

La fouille a mis en évidence des témoignages ténus d’aménagements datant d’une phase d’occupation tardive encore mal située dans le temps (XIIIe -XIVe siècle?).

 

sgraffiatoLes niveaux associés à la phase d'inhumation ont livré des tessons de céramique persane du XIIe siècle (sgraffiato à motif floral et pseudo épigraphique hachuré).

 

Le plan de la nécropole a été complété par l’exploration de nouveaux secteurs tandis que cinq sépultures ont été ouvertes à la fouille (appartenant à deux adultes et trois enfants). Quatre de ces sépultures ont fourni un mobilier funéraire 

remarquable composé de parures de perles (collier et pagnes brodés de perles). Certaines perles, encore inédites, complètent le corpus livré par ce site. Des échantillons de ces perles sont en cours d'analyse physico-chimique aux États-Unis.



Plan d'ensemble (septembre 2014)

Si ces sépultures sont clairement d’inspiration musulmane (par l'architecture funéraire et la disposition des squelettes), la présence de dépôts funéraires et de parures de perles confirment le caractère atypique des tombes de la nécropole d’Antsiraka Boira, témoignages inédits à Mayotte de l’existence, autour du XIIe siècle, d’une phase de syncrétisme culturel.


SP 34, dépôt funéraire

Deux sépultures ont livré dans le remplissage de la fosse funéraire des récipients complets en céramique, geste funéraire également décrit dans la nécropole de Vohémar à Madagascar, attestant ici d'une parenté qui soulève l'existence d'une aire culturelle partagée entre Mayotte et le Nord de Madagascar.

 

SP 34

 

 

 

 

 

 

 

 

En haut, récipient céramique et gravillon corallien provenant du remplissage supérieur de la sépulture 34.

À droite, sépulture 34, jeune femme portant un long collier de cou et un pagne brodé de perles. 

 

 

L'usage de cercueil en bois à fond arrondi (pirogue?) confirmé par l'analyse anthropologique des squelettes, est une avancée importante apportée par cette fouille. Inconnu en Afrique de l'Est, l'usage de cercueil en bois nous rattacherait ici clairement au monde austronésien. Mais d'autres parallèles avec les rites funéraires des populations des royaumes médiévaux du Monomatapa et des populations côtières du Mozambique sont également envisagés où du mobilier funéraire accompagne les défunts. Ces régions de l'hinterland africains entretenaient des contacts commerciaux avec les comptoirs de Sofala au Mozambique (commerce de l'or, l'ivoire et des esclaves). Des sites de la vallée du Limpopo (K2 et Mapungubwe) ont ainsi livré des perles indo-pacifiques similaires à celle retrouvées à Antsiraka Boira. Selon nos hypothèses, la nécropole d’Antsiraka Boira pourrait témoigner de la rencontre des cultures austronésienne (malgache) et bantou, puis de l'islamisation de ce groupe métissé à l'issue de contacts avec des marins swahili.

 


collier sépulture 34perles du pagne de la sépulture 39

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À gauche, collier de cou restitué (sépulture 34), à droite, perles d'un pagne (sépulture 39).

 

Enfin, des niveaux d’occupation antérieurs aux inhumations ont pu être étudiés, apportant des informations nouvelles sur le mode de vie des premiers occupants du plateau d’Antsiraka Boira, encore très largement tourné vers l'exploitation des ressources halieutiques.

 

céramiqueRelévés SP30relevés SP 34

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Responsable de l’opération: Martial PAULY (INALCO-CROIMA)

Conseil scientifique: Patrice COURTAUD (PACEA - Bordeaux).

Suivi scientifique et technique: Édouard JACQUOT (Conservateur de l’archéologie, DAC Mayotte)

Analyse anthropologique: Marine FERRANDIS (ARCHEOLOGIES)

Technicienne de fouille: Delphine DUMARCHÉ (ARCHEOLOGIES)

Ingénieur d’étude/Topographie: Georges LEMAIRE (DAC-Mayotte)

 

Étudiants stagiaires:

Jérémie BACHELLERIE (LIII, Paris-1), Chloé FRAILLON (LIII, Paris-1), Tiffanie GIRAUD (Master 1, Bordeaux), Arthur LECK (LIII, Paris-1), Elisabeth TRIBOUILLARD (LIII, Paris-1).

 

Bénévoles SHAM

:

Aïcha ABDALLAH, Marine ALLEMAND, Mohamed-Dine ASSANI, Geoffrey CLAUD, Dominique DUGUAY,  Patricia DUPUY, Marylise GENDROT, Éric GINTRAND, Marion LALANNE, Guy LANGLAIS, Céline LEROY, Lan LI,  Sade MADIA-ABDALLAH, Fadhuli, Robert MANCEAU, Thierry NAVARRON, Jeanne PAGES, Raphael PAVAGEAUX, Élisa PETIT, Anna SALMON, Corinne SOUMAILA,  Mariame TOUFAILI, Nawa YMAMOU.

 

Prise de vue aérienne: Jérome MATHEY (DroneGo).

 

 

 

 

 

 

 

 

Remerciements

 

Cette quatrième opération archéologique n’aurait pu avoir lieu sans le soutien financier de la Direction des Affaires Culturelles de la Préfecture (Ministère de la Culture et de la Communication) et du Conseil Général de Mayotte. 

Nous adressons nos remerciements à Clotilde Kasten, directrice de la DAC-Préfecture ainsi qu’à Ali Said Attoumani, directeur du Service Culturel du Conseil Général de Mayotte. 

Nos remerciements également à Édouard Jacquot, conservateur de l’archéologie, et Patrice Courtaud, anthropologue funéraire du laboratoire PACEA, pour leur suivi et conseils sur ces opérations.

Nous adressons également nos remerciements aux agents de la DAC-préfecture et de la MAPAT pour leurs cordiales visites sur le chantier.

 

Nous remercions enfin la municipalité d’Acoua et la famille Chaka pour l’intérêt qu’elles ont exprimé envers nos travaux.


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9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 05:31

Cliquer sur ce lien pour découvrir une présentation du site archéologique d'Antsiraka Boira par DroneGo (prises de vues aériennes et modélisation 3D): 

linkDrone Go Antsiraka Boira

Merci à Jérome Mathey pour cette magnifique contribution présentée lors des Journées Nationales de l'Archéologie 2014.


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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 16:49

À l'occasion des Journées Nationales de l'Archéologie de juin prochain, la Direction des Affaires Culturelles de la Préfecture de Mayotte (Ministère de la Culture et de la Communication) et la Société d'Histoire et d'Archéologie de Mayotte publient le premier ouvrage de la collection "Patrimoine caché" dédié à l'archéologie.

 


 

Couverture livret Antsiraka Boira

Acoua - Antsiraka Boira, au nord-ouest de Mayotte, est la première nécropole médiévale (XIIe-XIIIe siècles) fouillée en Grande Terre. Les pratiques funéraires documentées
sur ce site archéologique, témoignent d'un syncrétisme culturel qui rappelle les origines multiples de la population de Mayotte. Certaines sépultures, fouillées en 2012 et 2013, ont ainsi livré des milliers de perles africaines et asiatiques qui composaient la parure des défunts. Cette découverte exceptionnelle est un témoignage précieux des échanges lointains dans l’océan Indien médiéval et de l’univers symbolique et esthétique d'une société passée.

 

 

Cet ouvrage, réalisé avec le soutien de la Direction des Affaires culturelles de la Préfecture de Mayotte (ministère de la Culture et de la Communication), propose un premier aperçu de ces découvertes. 

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 13:53
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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 05:33
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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 07:12

 

Utilisation pédagogique autorisée

            (cliquer sur les images pour obtenir la meilleure résolution): 

fiche Acoua1fiche Acoua2  

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 15:38

 

faible hauteur (1024x768)

Aperçu de la zone de fouille (Copyright Jérome Mathey 2013)

 

Cette opération s’intègre dans une démarche pluriannuelle de fouilles programmées débutées en 2005 visant à documenter les sites archéologiques de la commune d’Acoua, au Nord-Ouest de la Grande terre. Après plusieurs campagnes de fouille sur l’ancien village d’Agnala M’kiri (2005, 2006, 2007-2008, 2011-2012), l’effort est aujourd’hui porté sur le site d’Antsiraka Boira (inventorié depuis 2005), notamment sur une zone à forte concentration de sépultures. Antsiraka Boira 2013.001Ces recherches supervisées par Martial Pauly et financées par la préfecture de Mayotte, s’intègrent dans les problématiques plus larges de la connaissance des réseaux d’échange de l’océan Indien médiéval, les migrations humaines dans le canal du Mozambique et les grandes évolutions culturelles connues par ces sociétés médiévales (notamment les problématiques liées à la diffusion de l’islam  et la reconnaissance d'éventuelles pratiques funéraires pré-islamiques).

 

Bilan de l'opération

 

L’opération de Mai 2013 a confirmé l’intérêt du site d’Antsiraka Boira pour l’étude des pratiques funéraires et plus globalement pour la connaissance de la société médiévale mahoraise des XIIe-XIIIe siècles.

relevé Acoua Antsiraka Boira


Antsiraka Boira fouille Mai 2013.007La première sépulture d’adulte étudiée sur ce site (SP 08) livre une moisson de renseignements inédits qui enrichissent notre connaissance de l’islamisation de la Grande Terre. Alors que les sépultures d'enfants étudiées en 2012 présentaient des inhumations répondant au rituel musulman (avec toutefois la présence atypique de parures de perles), le squelette d'adulte étudié présente de nombreux désordres taphonomiques indiquant une décomposition du défunt dans un espace non colmaté (ou vide).

Plusieurs hypothèses sont avancées, mais ces désordres pourraient s'expliquer par l'inhumation d'un corps déjà largement décharné. Ce squelette disposé en décubitus dorsal (sur le dos), avait délicatement posé dans sa main droite une fusaïole et portait un long collier de cou en perles indo-pacifiques ainsi qu'une ceinture de perles en nacre de provenance africaine. Ce traitement particulier du corps du défunt fait écho aux rituels funéraires décrits à la côte Ouest de Madagascar (pays sakalave). Seul le crâne (déplacé à vingt centimètres du corps) disposé de telle sorte que le défunt ait la face tournée vers le Nord (en direction de la Mecque) indique une préoccupation nouvelle dictée par l'islam, comme l'atteste également en surface l'architecture funéraire qui reprend en tout point l'architecture funéraire musulmane  telle qu'elle est observée sur les sépultures musulmanes de l'océan Indien.

Ainsi, pour la première fois à Mayotte, des rituels funéraires non musulmans sont reconnus pour l’époque médiévale. Jusqu'à présent, les rites funéraires n'étaient documentés sur l'île que par la nécropole de Bagamoyo (Petite Terre), et celle-ci n’avait livré pour les IXe-XIVe siècles que des sépultures de rite musulman.

SP 08 et mobilier funéraire

Antsiraka Boira 2013.002

Antsiraka Boira 2013.003 Antsiraka Boira 2013.006


Détail des parures accompagnant le défunt (à gauche: perles en nacre, à droite: perles en pâte de verre indo-pacifiques et en nacre).

 

Ce syncrétisme religieux entre rite funéraire pré-islamique probablement malgache et rite funéraire musulman témoigne des premiers temps de l’islamisation de la population en Grande Terre sous l’influence de marins islamisés avec lesquels cette population était en contact comme l’atteste la profusion d’objets importés (plus de 5000 perles à l’heure actuelle).

C’est une occasion rare et exceptionnelle où l’archéologie parvient à cibler le moment exact où une population adopte de nouveaux rituels avec l'adoption de l'islam. À ce titre, les découvertes d’Antsiraka Boira nous renseignent à l’échelle de l’océan Indien occidental sur les processus culturels accompagnant l'islamisation d'une société dont les anciens rites pré-islamiques commencent seulement à être appréhendés par l’archéologie.

Ces découvertes soulèvent avec encore plus d'acuité la question de l’islamisation en Grande Terre durant la période précédente dite de «Dembéni» (IXe-XIIe siècle). Ce site éponyme majeur, étudié depuis la fin des années 1970, et dont la fouille a repris cette année 2013 sous la direction de Stéphane Pradines n’a pas encore livré de preuves de l’acceptation de l’islam alors que paradoxalement, ce site témoigne de contacts déjà intenses avec les régions islamisées (Golfe persique, Afrique swahilie) dès le IXe siècle. 

 

Lien vers l'album photo de la campagne de fouille de Mai 2013 

lien pour accéder aux séquences vidéo filmées durant la fouille: Les vidéos de archeologiemayotte sur Dailymotion

 


 

Remerciements: à Clotilde Kasten, directrice du Service des Affaires Culturelles / Préfecture, Édouard Jacquot, Conservateur de l’Archéologie / DAC-OI pour leur soutien à cette opération.

Responsable scientifique et technique de l’opération: Martial Pauly, archéologue / SHAM

Conseillers scientifiques: Patrice Courtaud (anthropologue PACEA / CNRS), Claude Allibert (INALCO-CROIMA).

Suivi: Édouard Jacquot, Conservateur de l’Archéologie (DAC-OI)

Participants salariés (mission du SRA/DAC-OI mai 2013)

Marine Ferrandis (anthropologue/DAC-OI), Morgane Legros (doctorante en archéologie), Georges Lemaire (SRA/DAC-OI)

Étudiant stagiaire en archéologie: 

Arthur Leck (étudiant en Licence d’archéologie / Paris-1)

Bénévoles (SHAM):

Brigitte Baconnier (proviseure adjointe, lycée de Mamoudzou), Doulhikifli Ahamed (lycéen), Hanessati Soufou (étudiante), Assinani Kassim (étudiante), Arnaud Lebossé (enseignant), Céline Leroy (enseignante), Djamila Madi (étudiante), Madi Ounaïda (étudiante), Said-Djibril Madi-Tchama (étudiant), Robert Manceau (enseignant), Limouandjilati Ymamou (étudiante).


 

 

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 05:19

Cette infographie présente les principales découvertes archéologiques à Mayotte obtenues ces trente dernières années:

de gauche à droite: 

en haut: tesson de céramique persane (sgraffiato) du XIe siècle, site de Dembéni; aperçu de la fouille de l'enclos villageois d'Acoua, XIIe siècle; monnaie hollandaise 1657, site de Soulou; couvercle de Dzaoudzi, XVIIIe siècle.

en bas: vase de Bagamoyo (Xe/XIe siècle); sépulture musulmane à bagamoyo; perles indo-pacifiques d'Antsiraka Boira (XIIe siècle); Mihrab de Tsingoni 1538; canon anglais provenant du gisement sous-marin de Dzaoudzi (fin XVIIe siècle).

patrimoine archéologique de Mayotte

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6 juillet 2013 6 06 /07 /juillet /2013 06:22

Cliquer ici pour découvrir l'album des découvertes réalisées durant la campagne de fouille de Mai 2013.

Antsiraka Boira fouille Mai 2013.007

autres liens:

Album de la campagne de fouille de 2012 à Antsiraka Boira

Album des perles issues de la campagne de fouille de 2012

M. Pauly

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 10:53

Une fusaïole est un disque en céramique percé qui servait de volant d'inertie à un fuseau pour les opérations de bobinage du fil. Ces objets, témoins de l'artisanat domestique, se rencontrent sur les sites archéologiques de Mayotte dès la période Dembéni (IXe-XIIe siècles). Très souvent décorées de motifs géométriques, les fusaïoles comptent parmi les rares productions artistiques qui nous soient parvenues. Certains motifs rappellent les tatouages tels qu'ils étaient encore observés chez les Sakalaves il y a un demi-siècle.

fusaïoles de Mayotte

Fusaïoles de Polé (Petite-Terre):

fusaïoles Polé

clichés M. Pauly

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  • : Archéologie Mayotte
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Les photographies et les textes rédigés sont la propriété exclusive de leurs auteurs. L'exploitation commerciale de tout ou partie des documents requiert une autorisation spéciale. L'exploitation pédagogique des documents et photographies n'est autorisée que si elle rentre dans le cadre exclusif des apprentissages (en mentionnant la provenance) et n'engendre pas de publication à visée commerciale. Pour utilisation commerciale des textes et images: renseignements à prendre via l'onglet "contact".

Abstract

 

The Society of Mayotte History and Archaeology (SHAM) was founded in 1990. For the last twenty years it has undertaken archaeological researches on the island in close connection with the French National Cultural Authorities (DRAC) and the Centre d'Etude et de Recherches sur l'océan Indien occidental et le Monde Austronésien (formerly CEROI, nowadays CROIMA, INALCO, Paris). Several archaeological sites have already been discovered and studied. Besides, the Society has played a part in the elaboration of the island archaeological map. Its members have published many articles and books.

 

Key words: archaeological excavations, Comoro Islands, Mayotte island, Indian Ocean, cultural traditions, Swahili and Malagasy civilisations, Austronesian civilisation, history, mediaeval pottery, stone architecture, Dembeni civilisation, island civilisation, islamisation, shirazi sultanate, islamic civilisation, mediaeval trade, human migrations.

 

Treize siècles d'histoire!

Sgraffiato à voluteCe site propose la découverte de la recherche archéologique à Mayotte, facette peu connue de son patrimoine historique, riche d'une occupation humaine attestée dès le VIIIe siècle après J-C.

C'est uniquement l'histoire ancienne  ou pré-coloniale de Mayotte, antérieure à sa cession à la France en 1841 qui est présentée ici.